Marthe Gosteli
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Archiviste, suffragiste, suffragette, militante pour les droits des femmes, militante politique |
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Marthe Gosteli, née le à Worblaufen et morte le [1] est une archiviste suisse et militante pour le suffrage féminin en Suisse.
Biographie[modifier | modifier le code]
Marthe Gosteli est la fille d’Ernst Gosteli, fermier et membre du Parti des paysans, artisans et bourgeois et Johanna Ida Salzmann. Dans la famille Gosteli on discute des actualités politiques. Marthe et ses sœurs sont impressionnées par la droiture et l’humanitarisme de leur mère[2]. Elles comprennent aussi très tôt que la formation aux idées politiques est importante, et que l’engagement politique est indispensable pour pouvoir changer les choses[3],[4].
Marthe Gosteli fait des études commerciales et effectue des séjours linguistiques en Suisse romande et à Londres. Pendant la Deuxième Guerre mondiale elle est employée à la division presse et radio de l’état major de l’armée. Après la guerre elle est la directrice de la section film au service d’information de l’ambassade des États-Unis à Berne.
En 1940, elle s’engage dans le mouvement féministe[3],[4]. En 1964, elle est la présidente de l’Association bernoise pour le suffrage féminin. En 1967 elle est la vice-présidente de l’Alliance des sociétés féminines suisses. En 1970/71, elle préside la Communauté de travail des associations féminines suisses pour les droits politiques de la femme. Grâce à ses compétences en négociation, cette organisation contribue fortement à l’acceptation du suffrage féminin au niveau fédéral[5],[3].
En 1982, elle crée la Fondation Gosteli (Gosteli-Stiftung), l’archive de l’histoire du mouvement féminin en Suisse[3],[4].
Publications[modifier | modifier le code]
- (de + fr) Marthe Gosteli (dir.), Histoire oubliée : Chronique illustrée du mouvement féministe 1914-1963, Berne, Stämpfli Verlag, , 1062 p. (ISBN 3-7272-9256-3)
Récompenses[modifier | modifier le code]
- 1989 : Prix Trudy Schlatter
- 1992 : Médaille de la bourgeoisie de Berne
- 1995 : Doctorat honoris causa de l’université de Berne
- 2011 : Prix suisse des droits de l’homme
Références[modifier | modifier le code]
- ATS, « Pionnière de l'égalité des sexes, la féministe bernoise Marthe Gosteli s'est éteinte », sur LeCourrier (consulté le ).
- (de) « Veteranin der Frauenbewegung », sur Forum für Zeitzeugen, (consulté le )
- (de) Michelle Schwarzenbach (Schweizer Familie), « Die vergessene Heldin », sur gosteli-foundation.ch, (consulté le )
- (de) Yvette Hettinger, « Marthe Gosteli Die Archivarin », sur emma.de, (consulté le )
- Birthe Homann, « Frauenstimmrecht «Mit Mann und Kind hätte ich es nie geschafft» », sur beobachter.ch, (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Christian Düblin, « Monatsinterview Dezember: Marthe Gosteli Dr. h. c. », sur xecutives.net, (consulté le )
- Article Marthe Gosteli dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
